Une pêche aux petites bêtes au bord de l’Yzeron, nous a amené à nous promener en forêt, à marcher dans les feuilles mortes. Avec nos épuisettes, nous avons marché dans l’eau de la rivière afin de trouver quelques gammares et limnées.
[Par les élèves de CP de l’école Lucie Guimet (Neuville sur Saône) dans le cadre des classes d’eau des Péniches du Val de Rhône]
A partir d’une pêche à l’éprouvette dans l’Yzeron, nous avons réussi, grâce à une clé d’identification, à trouver le nom des « petites bêtes » de la rivière.
Au fond d’un petit vallon, le responsable du Grand Moulin de l’Yzeron nous a accueillis et nous parle de ce qu’est devenu le moulin, un lieu de départ pour la découverte de la rivière et de son environnement.
Premières lueurs du jour, la nature est déjà bien réveillée… Le passage des voitures a laissé place aux chants des oiseaux et au murmure de l’Yzeron. La forêt qui borde le Grand Moulin de l’Yzeron laisse s’échapper quelques cris crescendo : « ti tu TU TUIT ». C’est le grimpereau, un habile grimpeur très actif à la recherche d’insectes logés entre les écorces des arbres.
Juste en face du pont, quelques jardins privés accueillent les oiseaux communs des jardins. Le merle noir passe après le travail du jardinier, les mésanges charbonnières jouent leur rôle d’anti chenilles à la perfection. Tout ceci sous le regard encore endormi du Pigeon ramier, appelé aussi communément « Palombe ».
Cette carte postale sonore a été réalisée en partenariat avec un animateur de la LPO
Autour du Grand moulin, les élèves de cm2 de l’école Anatole France sont allés à la pêche aux bestioles dans l’Yzeron…
Cette carte postale sonore a été réalisée par la classe de CM2 de l’école Anatole France de Vénissieux durant un séjour classe d’eau sur la péniche val de Rhône, en octobre 2012.
Lieu : Craponne, chemin des eaux, proche de l’Yzeron.
Ce chemin que vous avez emprunté un bon nombre de fois cache de nombreux secrets.
Concentrez-vous sur les bruits environnants et vous entendrez peut-être quelques pics tambouriner sur des arbres morts non loin du sentier. Un pic épeiche, un pic vert, ou peut-être un pic noir ? Pas forcément évident sans entrainement, mais certains vous laissent parfois des indices.
Le pic épeiche annonce sa présence par un tambourinage : 20 battements à la seconde ! Ces oiseaux sont connus par leur capacité à creuser des loges dans les arbres morts afin d’y pondre leurs œufs à l’abri des prédateurs.
Le pic noir, le pic le plus imposant de France, creuse une loge de forme ovale et est plus discret que les autres sauf en période de reproduction où il va tambouriner vaillamment et pousser de grands cris : « TRUIT TRUITTRUIT … ».
Vous entendrez également le Troglodyte mignon pousser son chant rapide et puissant.
Il n’y a pas de recettes, ces animaux sont faciles à observer si l’on arrive à se faire oublier dans la forêt et être discret… Observer sans déranger, c’est là qu’est le secret !
Cette carte postale sonore a été réalisée en partenariat avec un animateur de la LPO
Je ne parle jamais pendant la musique, du moins pendant la bonne musique. Si l’on en entend de mauvaise, c’est un devoir de la couvrir par le bruit d’une conversation (Oscar Wilde)