Ce matin, pendant que nous étions dans la forêt, des oiseaux nous ont interpellé :
– « Les amis venez vite quelqu’un a détruit la maison de notre ami le lapin. Aidez-nous c’est horrible !
Dans la forêt nous sommes tous solidaires lorsqu’un d’entre nous souffre, nous souffrons tous avec lui. »
– « Nous allons mener l’enquête ! Partons à la rencontre de témoins et d’indices éventuels. »
Ils nous répondirent :
– « Regardez, une empreinte de sanglier, c’est sans doute lui le coupable. »
– « Attendez, on ne peut pas accuser sans preuves! »
Nous sommes allés au bord de la rivière là où il y a beaucoup d’êtres vivants!
C’est mademoiselle la larve de Demoiselle qui nous conseille d’interroger des spécialistes :
Charles de Naturama dont l’association a pour but de faire des activités pédagogiques autour de la nature et Laurent de l’association Arthropologia pour éduquer les enfants à la nature et particulièrement aux arthropodes.
Nous en avons déduit que le coupable n’est ni un arthropode ni un oiseau.
Nous trouvons au bord de la rivière un passage dans les hautes herbes avec des traces de cinq doigts et, tout d’un coup, une mauvaise odeur nous saisit, c’est celle du castoréum qui sert à marquer un territoire, jusqu’à un terrier hutte. Plus loin un morceau de bois rongé ! Plus de doute, c’était M. Castor !
Celui-ci nous a expliqué qu’il avait été poursuivi par un prédateur, qu’il avait glissé et avait rebouché le terrier de lapin, mais dans sa course il continua de courir jusqu’à l’eau et n’eut pas le temps d’en prévenir le lapin. Nous avons alors décidé de lui faire présenter ses excuses et de l’aider à se trouver un nouveau terrier.
Carte postale sonore réalisée par les élèves de 6ème3 du collège Clément Marot Lyon 4