Ambiance forestière en amont de l’Yzeron

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A l’heure où l’homme n’est pas encore dans son pic d’activité, ce sont les animaux sauvages qui prennent possession des lieux et inondent la forêt de leurs chants et autres bruits. Quelques oiseaux forestiers donnent de la voix, ce sont des habitués de ces lieux… Rouge gorge, troglodyte mignon, merle noir s’activent autour de nous… Ah, nous sommes repérés par un Geai des chênes, appelé aussi gardien des forêts car son cri est considéré comme une alarme qui annonce notre présence à tous les êtres vivant … Cela n’a pourtant pas l’air de déranger un pic épeiche qui se balade au-dessus de nous, à l’affut des branches mortes dans lesquelles il trouvera quelques larves à se mettre sous le bec.

Le Coucou gris,  bat la mesure. Il n’est pas rare à entendre en ce lieu  mais reste toujours discret et très difficile à observer… Son chant est assez éloigné car il se trouve légèrement plus en hauteur : « coucou…coucou… ».  Il est rejoint par un autre oiseau migrateur possédant un chant qui laisse penser à un sifflement presque humain : c’est le Loriot d’Europe. C’est un  magnifique oiseau jaune et noir qui, malgré ses couleurs vives, disparait presque totalement dans le feuillage des arbres éclairés par les rayons du soleil.  Écoutez bien… entendez-vous ce chant aux notes répétitives…En effet, cet autre chanteur, qui n’est autre que la Grive musicienne, répète deux à trois fois les mêmes gammes. Elle fait partie de la même famille que le merle noir : les Turdidés.

Cette carte postale sonore a été réalisée en partenariat avec un animateur de la LPO

 

Les oiseaux au bord des chemins

au bord des chemins

Nous longeons une haie champêtre sous l’œil d’une mésange charbonnière. Elle nous épie et nous suit en passant d’arbre en arbre tout en restant dans la haie qui lui sert d’abris, de lieux où nicher et ou trouver de la nourriture. Ces haies (forêts), au même titre que les cours d’eau (fleuves, rivières…) sont de véritables routes naturelles, empruntés par l’ensemble de la faune sauvage pour circuler et coloniser de nouveau territoires : ce sont des corridors. Voici qu’un virtuose fait son apparition, la Fauvette à tête noire. Cet oiseau d’une couleur dominante grisonnante, que l’on retrouve aussi dans les parcs et jardins, s’identifie à son « casque » noir pour le mâle et brun pour la femelle.

Plus petit, vous reconnaitrez le deuxième plus petit oiseau de vos jardins, juste après le Roitelet huppé, que l’on retrouve aussi en forêt : le Troglodyte mignon. Comme l’indique son nom, il fait son nid dans de petites anfractuosités localisées dans des murets, sous des vieux ponts…

 

 

Cette carte postale sonore a été réalisée en partenariat avec un animateur de la LPO

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